Pourquoi les enfants en sont fous ?
Voilà nous y sommes ! Maintenant que vous savez où le Beyblade a pris ses origines en vous donnant les moyens de briller tel Galaxy Pegasus au milieu de l’univers… Pardon ? Comment ça Arthur n’en a rien à fiche de savoir qui a créé Beyblade… Bon okay même si nous aimons Arthur de tout notre cœur, il est vrai que parfois ses préférences nous laissent perplexes. Aussi nous allons tenter de décrypter le pourquoi du comment le Beyblade a réussi à faire tourner la tête à des millions de jeunes garçons (et filles) à travers le monde… oui, oui le monde.
Comme vous êtes un parent attentionné et à l’écoute de votre rejeton vous aviez bien entendu remarqué qu’Arthur était devenu un accro du Beyblade. Et bien entendu tout cela n’a absolument rien à voir avec le harcèlement silencieux dont vous avez été victime lorsqu’Arthur menant sa vendetta personnelle, a décidé de ne plus quitter sa casquette Beyblade tant que vous n’auriez pas trouvé la précieuse toupie. Finalement après avoir soudoyé le vendeur du rayon garçons de « Les Jouets C’est Nous » vous avez enfin eu accès au sésame pensant avoir acheté votre tranquillité pour au moins un mois… du moins jusqu’au prochain jouet à la mode.
Que nenni !!! Au début vous vous êtes félicité de cette nouvelle constance, à l’heure où les enfants se désintéressent aussi vite de leur nouveau jouet, que votre compte en banque se vide, c’était une bénédiction. Mais quand Arthur a commencé à vous piquer votre bassine et la transformer en Arène de combat vous avez commencé à avoir des doutes. Mais quand Charlotte 6 ans et demi vous a réclamé une toupie pour pouvoir « sortir ce naze de Pegasus de l’Arène » et prouver à Arthur que « nan c’est Libra la plus forte »vous avez commencé à vous poser des questions : mais pourquoi cette toupie a-t-elle tant de succès ? Pourquoi Arthur, et accessoirement Charlotte se défient autour de ma bassine ? Et surtout n’est-ce pas trop violent toutes ces histoires de combats ?
Quelques clés pour comprendre le succès de la « toupie Beyblade ».
Et c’est à ce point là de ma démonstration, que je vais essayer de vous donner les clés qui peut être vous permettrons de mieux comprendre le succès phénoménal et international du Beyblade. Comme vous le savez déjà Beyblade Metal Fusion a tout d’abord été publié dans un magazine, puis devant l’intérêt grandissant des jeunes japonais, c’est vite vu publier en Mangas. Comme tout Manga à succès qui se respecte, celui-ci est très vite devenu un dessin animé (Anime pour les amateurs) avec pas moins de 154 épisodes divisés en trois saisons : Beyblade Metal Fusion – Beyblade Metal Masters (actuellement diffusée en France) – Beyblade Metal Fury diffusés de 2001 à 2003 sur TV TOKYO. Les taux d’audiences ont été tellement élevés que les héros du Beyblade ont été portés sur grand écran dans un film d’animation de 70 minutes (2002)dans le même temps sortaient les jeux vidéo sur Gameboy et PlayStation. Mais ce qui est sans doute le plus édifiant c’est le succès phénoménal qu’a obtenu le jouet. Trois millions d’unités par mois produites au Japon dès le début de la diffusion de l’Anime !!! Et cela uniquement pour le pays. Et tout comme la vitesse de la lumière ou plutôt devrais-je dire en « hypervitesse », puisque c’est ainsi qu’a été traduite la célèbre formule qui précède le lancement de la toupie ; le phénomène c’est propagé outre-archipel pour se répandre dans toutes les cours d’écoles du monde.
Mais pourquoi cet intérêt soudain pour une toupie, un jouet aussi vieux que le dentier de mon arrière-grand-père ?
Evidemment la toupie Beyblade n’a absolument plus rien à voir avec la toupie en bois de grand-papa. Cette dernière est composée de pas moins de cinq éléments qui peuvent se combiner à l’infini et ainsi composer une toupie unique qui ressemble à son possesseur. Si cette notion est importante pour Arthur elle n’est pas l’essentielle. Aussi je vous invite à regarder ne serai-ce qu’une fois un épisode en sa compagnie, si ce n’est pas déjà fait. De prime abord vous pourrez trouver cela un peu brute de décoffrage, toutes ces attaques lancées après moultes explications ésotériques de la part des duellistes ; et sans doute serez vous-même tenté d’éteindre la télé en pestant « non mais c’est n’importe quoi ce truc ». Là je dis STOP ! Persévérez… et si la motivation vous manque je me ferai une joie de vous rappeler à vos propres héros : Olive et Tom ça vous dit quelque choses non ? Dois-je vous rappeler qu’ils ne leur fallaient pas moins de 3 épisodes pour traverser le terrain et enfin mettre ce BIP BIP de ballon dans la cage ? Parce qu’au final c’est bien là que se trouvent les ingrédients de la réussite du Beyblade.
Pour mieux comprendre ce succès …
Au Japon la notion d’accomplissement par le travail est une valeur forte et incontournable, sans parler de l’esprit de compétition et d’un désir ancré dès le plus jeune âge d’être le meilleur. Ces notions se retrouvent donc présentes dans les scénarios des Mangas à destinations des jeunes garçons style « Shônen ». On pourrait traduire cela par le fameux « quand on veut on peut ».
Le Beyblade est donc construit sur ce schéma propre au shônen, à savoir : une bande de jeunes garçons se forment autour d’un héros principal.Leur but ultime est de devenir le champion du Beyblade à l’aide de leur toupie, qui sont chacune habitée par des figures légendaires (telles que Pégase le cheval ailé, ou encore le Phénix) qui leur confèrent différents pouvoirs. Chaque combat entre les deux duellistes est l’occasion de fortes joutes psychologiques, de conseils stratégiques et de formule ésotériques opaques pour les non-initiés. Le héros est souvent mis en difficulté par un groupe rival aux intentions obscures, mais fini toujours par triompher grâce à son acharnement, sa capacité à ne jamais abandonner et le soutien de ses amis.
Même si Arthur n’est pas vraiment conscient des enjeux, c’est pourtant cet esprit qui a fait des Bleyders les nouveaux héros de vos enfants et naître en eux le désir de devenir à leur tour les champions de l’Arène. Et sans vouloir paraître pro-compétition, moi quand je joue au Monopoly c’est pour plumer tout le monde et non l’inverse !
Rassuré ?
J’espère vous avoir donné quelques clés pour comprendre l’addiction d’Arthur, la meilleur solution restant encore de vous installer avec lui devant un épisode où il sera heureux de tout vous expliquer et surtout de voir que vous vous intéressez à ce qu’il aime. Oui, oui Charlotte toi aussi… Si vous ne comprenez pas tout du premier coup et ne maîtrisez par encore les personnages ou encore les termes incontournables du Beyblade je tâcherai de vous concocter un petit « Beyblade pour les nuls » ou comment faire de vous un vrai combattant de l’Arène.
Et pour rester dans l’ambiance, un terme qu’on retrouve souvent dans les Japanimes (dessins animés japonais) quand le héros semble perdre courage : Ganbare (Tiens Bon, ou Bonne Chance).
By @lex